Retour sur la notion de littérature francophone

Sarah Iundt

Littérature francophone, littératures francophones, littératures mineures, littérature périphérique : les termes abondent pour qualifier cet objet, mais aucun ne fonctionne vraiment et n’a réussi à faire ses preuves. Toutefois, une telle abondance de termes dévoile un problème : celui de la définition de l’objet même ; chaque terme en dévoile une facette, mais en cache d’autres.

Le terme le plus courant (car intronisé par les usages universitaires) reste celui de littérature francophone, la variation au pluriel permettant d’avouer la pluralité des objets, ou des espaces. Il permet de mettre à jour un premier paradoxe, de taille : la littérature francophone, dans son acception la plus stricte, est la littérature écrite en langue française (une telle définition soulevant d’ailleurs un problème lexical annexe : pourquoi francophone et non francographe ?) ; pourtant, la littérature que l’on étudie sous ce terme est la littérature française non métropolitaine.

C’est dans cette tension entre un centre, la métropole, et des littératures en langue française, provenant d’espaces très divers, que tout se joue, et c’est cette partition spatiale de la littérature qu’il faut tout d’abord interroger.

Mais, très vite, un second problème apparaît, qui relève toujours de l’usage universitaire : cet ensemble (faute de meilleur terme, espace ou aire étant problématiques, comme l’a montré M Beniamino1) est le seul, dans les études littéraires françaises, qui soit défini par rapport à une langue et un espace et non par sa temporalité. Dès lors, comment comprendre ce terme ? Serait-il, simplement, un outil lexical inventé pour désigner sans souci de cohérence réelle tout ce qu’il semblait difficile de catégoriser ? Y a-t-il une réelle légitimité à étudier ensemble, et donc distinctement des autres œuvres françaises, les littératures de langue française non métropolitaines, c'est-à-dire à regrouper Afrique francophone, Antilles, Suisse, Belgique, Québec, etc., sous un même dénominateur ? Pourquoi ne pas avoir intégré ces littératures aux études portant sur la littérature française, surtout quand des auteurs comme Beckett ou Ionesco, tout aussi francophones que Mabanckou ou Chamoiseau, y ont trouvé une place incontestée?

Il s’agit moins ici de dresser un tableau de l’état des études sur la francophonie littéraire (on peut se référer pour cela à l’article de Claire Riffard2) que de réfléchir à la légitimité d’un objet théorique qui est loin de se présenter sous le signe de l’évidence.

Nous l’avons vu, la définition actuelle de la littérature francophone est éminemment problématique. Tout d’abord, parce que, sous couvert d’être des « écrits en langue française », on y étudie uniquement les littératures francophones non métropolitaines Rares sont ceux qui s’attellent à une redéfinition de l’objet, étant donné que, face à un tel flou sémantique, une nouvelle démarche définitoire pourrait sembler constituer l’aveu d’un retour à certaines divisions postcoloniales, opposant la France-mère à des espaces périphériques, la quasi totalité de ces espaces étant d’anciennes colonies françaises (et ayant par là même déjà été en position de soumission face à la France métropolitaine). Face à ces vieux démons, mieux vaut alors tacitement agréer, et se contenter d’y étudier l’œuvre des écrivains dont on admet sans difficulté qu’ils appartiennent à ce groupe, plutôt que de tenter une définition héritée du système colonial. Mais alors, même en acceptant ce premier flottement notionnel, les problèmes subsistent et s’enchaînent : il est très délicat de tracer une frontière entre l’écrivain francophone que l’on étudiera dans ce groupe, et celui que l’on étudiera en littérature française. Sur quels critères se fonder ?

A trop partir de critères tacites, on en revient, sans le vouloir, à des distinctions où les préjugés semblent présider : comment expliquer que Chamoiseau soit étudié parmi les écrivains francophones dès lors que Ionesco est appréhendé par les études de littérature française ? Ce sont la couleur de peau, le lieu de résidence, les usages, qui priment finalement dans cette distinction. Il n’est donc pas possible d’en rester à ce simple niveau tacite : il faut soit abandonner cette distinction littérature francophone/littérature française, soit définir avec méthode ce que serait une « littérature francophone » (en lui trouvant éventuellement un autre nom ?)

Pierre Halen franchit ce cap3, et définit un « système littéraire francophone » distinct de la littérature française métropolitaine, en six propositions. Il en exclut les littératures locales (qui ne sont pas concernées par « l’attractivité du centre »4 ), mais aussi les écrivains « convertis » ou « repentis »5, qui ont définitivement prêté allégeance au centre. Cependant on peut se demander pourquoi l’appellation « francophone » est conservée.

Surtout, comment déterminera-t-on qu’un auteur est converti ou repenti ? Selon sa plus ou moins grande intégration au centre ? Si l’on accepte ces propositions, les politiques éditoriales, les succès et défaites dans l’intégration, malgré la volonté de l’auteur, joueront un plus grand rôle que l’œuvre même dans son intégration au groupe que serait la littérature francophone.

Il faut donc, comme le requiert Claire Riffard, décoloniser le circuit du livre, se livrer au « combat pour une édition et une diffusion locale des littératures, parallèlement à des co-éditions et une distribution internationales. L'opposition centre/périphérie ne pourra être contournée que dans la mesure où les circuits du livre suivent un itinéraire de relations et non plus de domination. »6

Cette question du rapport (inégal) entre centre et périphérie est alors bien au centre de la réflexion sur la littérature francophone, puisqu’elle influe sur les dynamiques de création et sur celles de reconnaissance ou non du statut de l’écrivain, aussi bien que sur le choix de la catégorie dans laquelle on va le situer. Si elle dépasse le problème purement littéraire, pour rejoindre la sphère économique et politique, il s’agit cependant pour la littérature de ne pas avaliser cette situation de fait, et de réfléchir clairement aux bases mêmes sur lesquelles elle repose : est-il vraiment légitime de regrouper tous ces auteurs dans un même ensemble, qui serait celui de la francophonie littéraire ?

Nous l’avons bien vu, cet ensemble est aujourd’hui très éclaté et disparate. Existe-t-il alors une propriété, commune à chaque écrivain du groupe (ce qui justifierait cette réunion), mais propre au groupe seulement (ce qui justifierait leur mise à part du système des « écrivains français ») ?

« L'objet que nous étudions existe-t-il hors d'une construction idéologique ? »7

Claire Riffard récapitule, dans son article sur la francophonie littéraire, les divers paramètres proposés par M. Beniamino pour fonder la francophonie littéraire, à savoir l’espace, l’histoire, et la langue. Elle rappelle qu’on ne peut parler de la francophonie littéraire comme d’un espace, les frontières institutionnelles étant elles-mêmes contestées. De plus, la littérature s’accorde peu avec des frontières institutionnelles à l’heure de la mondialisation et d’un dialogue permanent entre les cultures.

Mais l’histoire n’est pas un critère plus sûr, ni neutre. Quand les études anglo-saxonnes prennent délibérément le nom de postcolonial studies, avouant par là même les liens entre centre et périphérie, nous nous obstinons à employer le nom supposé plus neutre « d’études francophones » (même si la notion d’études postcoloniales gagne du terrain, notamment après l’ouvrage de J.M. Moura8). Or, ce nom nie finalement les échanges entre la métropole et les anciennes colonies, ramenant leur lien au critère de la langue, quand nous partageons en réalité une histoire, une culture, comme l’avoue Nimrod, écrivain, essayiste et poète Tchadien : « Nous sommes des hybrides ; il est vain de vouloir à tout prix débusquer l’Africain en nous. Au contraire, déployons ces grandes sondes qui, au détour d’une virgule et d’un timbre de la phrase, nous renseignent sur l’acclimatation de Rimbaud et de Claudel, de Chateaubriand et de Proust sous les tropiques (…). Cette littérature dite africaine doit tout à la littérature française. En tout cas, elle lui doit d’inaugurer une tradition moderne. » 9

Telles sont les tâches qui se profilent : réintégrer pleinement la littérature africaine (ou autre) de langue française dans l’espace de la littérature en langue française, de la littérature française : admettre, comme Nimrod, l’influence évidente des écrivains français métropolitains sur les écrivains non métropolitains, et admettre en retour l’influence non moins évidente qu’ont eue, et qu’ont toujours plus, les écrivains dits « francophones » sur la littérature française, et les bouleversements qu’ils créent en elle. La littérature française, devenue majeure, doit se nourrir des écrivains mineurs, comme elle l’a toujours fait, ainsi le fait remarquer justement Nimrod : « La révolution opérée par les lettres françaises se mesure au fait que, de Chrétien de Troyes à Rabelais, et de Corneille à Queneau, il a toujours fallu inventer une nouvelle langue. Telle est l’utopie que toute littérature devenue majeure doit assumer. » 10

Il s’agirait donc de mettre sur un même pied tous les écrivains de langue française, et de remplacer le rapport écrivain francophone/français par le rapport écrivain mineur/majeur. Mais ces écrivains mineurs ne seront pas seulement les écrivains francophones d’autrefois : ils recouvrent une réalité transfrontalière, ils sont ceux qui désirent « faire crier, faire bégayer, balbutier la langue en elle-même », d’après l’expression de Deleuze, qu’ils soient métropolitains ou non. Nul besoin de vivre hors de la France pour être un écrivain mineur. Tout écrivain, de fait, est dans un rapport d’étrangeté par rapport à sa propre langue, et la réécrit, la réinvente sans cesse. L’écrivain « francophone », ou certains écrivains francophones, ceux qui appartiennent justement à cette catégorie des écrivains mineurs, sont emblématiques de cela, de la situation de tout écrivain ; mais ils ne sont pas les seuls à le ressentir.

Les écrivains francophones seraient donc le paradigme d’un rapport d’étrangeté à la langue : c’est bien ce que l’on retrouve dans les théories autour de la langue comme dénominateur commun des écrivains dits francophones, développées notamment par Lise Gauvin. Cette dernière théorise la notion de surconscience linguistique, « une conscience particulière de la langue qui devient ainsi un lieu de réflexion particulier et un désir d’interroger la nature du langage et de dépasser le simple discours ethnographique. »11. Que le français soit en concurrence avec d’autres langues (comme dans l’espace Caraïbe ou en Afrique), ou qu’il se trouve dans un rapport conflictuel au français métropolitain (comme au Québec), le choix de son adoption, pour un écrivain hors métropole, n’est en effet pas neutre : Ecrire devient un vrai « acte de langage »12, le choix de la langue d’écriture est révélateur d’un procès littéraire plus important que les procédés mis en jeu. Dans une telle situation, l’écriture « se fait synonyme d’inconfort et de doute 13», mais cet inconfort est « exacerbé et fécond »14.

Seulement, comme nous venons de le voir, l’expérience de l’étrangeté de la langue à soi-même n’est elle pas une expérience fondamentale pour de nombreux écrivains, d’autant plus au XXe siècle ? Lise Gauvin l’admet, chaque écrivain doit négocier son rapport à la langue commune : « les littératures périphériques sont alors considérées comme emblématiques de la condition même de l’écrivain. »15 Mais cette « proposition (…) semble faire l’impasse sur la douleur et l’angoisse liées à la condition du mineur. »16 L’écrivain « francophone », lui, est soumis à l’ « amère et douce condamnation »17 de penser la langue. Toutefois, cette douleur particulière subie par les écrivains francophones, qui les constitue en paradigme de la situation d’écrivain, est-elle un critère suffisant pour en faire un système isolé ?

Michel Benjamino, dans la continuité de ces interrogations, définit la francophonie littéraire comme la « forme moderne d’un ensemble de phénomènes liés à la rencontre avec l’Autre – dont on peut mettre en débat les origines historiques (peut-être la Renaissance) – mais dont la spécificité – ce qui marque sa rupture par rapport aux problématiques antérieures – serait de lier la perspective de l’altérité à la question de la langue au sens socio-symbolique et socio-linguistique dans une perspective de domination. »18 Alors, « la francophonie littéraire n’est pas seulement l’usage d’un même idiome qui transcenderait des cultures dans une sorte d’espace de dialogue culturel dont on voit trop bien qu’il dépolitise l’extension mondiale d’une langue, quand cette extension a toujours été liée à la puissance politique et militaire française »19, mais elle « a un sens parce qu’elle est une somme d’ « expériences discordantes » qui ne relèvent pas seulement de la domination coloniale mais aussi de la domination en un sens plus général (y compris le « rayonnement culturel »). »20

Seulement, encore une fois, ces données sont-elles suffisantes pour faire des écrivains francophones un système soudé, et cohérent ? Il faut bien évidemment étudier le rapport des écrivains francophones entre eux, mais, plutôt qu’une situation universitaire et académique où ce groupe est constitué, et où les tentatives pour montrer la cohérence du groupe passent pour des justifications a posteriori, ne peut-on pas imaginer les écrivains francophones intégrés au groupe des études littéraires françaises, et des travaux, indépendants, étudiant leurs liens éventuels ? Une telle posture permettrait de rendre ces travaux d’autant plus efficaces en évitant qu’ils ne passent pour une tentative de justification d’une situation de fait.

Surtout, réintégrer les études francophones actuelles au système des études littéraires en langue française permettrait d’éviter l’écueil d’une étude trop biographique ou culturaliste, et d’étudier les oeuvres pour elles-mêmes, sans accorder plus d’importance à l’écrivain et aux raisons qui influent sur ses choix d’écriture qu’au texte même.

Enfin, il faut toujours revenir aux discours des écrivains eux-mêmes. Et on observe actuellement chez ces derniers une dynamique inverse de celle des théoriciens. Nimrod, à travers l’exemple de Kourouma, insiste sur le plaisir de jongler entre deux langues et d’en créer une nouvelle, minimisant la douleur culturelle et linguistique. L’expérience de l’écrivain francophone, dans son discours, se rapproche beaucoup de celle de tout écrivain : désarroi devant l’étrangeté de la langue, plaisir d’en créer une nouvelle. Une expérience de la langue commune à chacun, et non aux seuls écrivains dits francophones, cette langue qui, comme le développe Raharimanana, est étrangère parce qu’elle a été à tous (et de citer Frankétienne et Kourouma aux côtés de Voltaire et Breton), « et vous la reprenez, tentez de la reprendre, elle est loin déjà, vous l’appelez, vous l’implorez, vous la séduisez, vous l’insultez, vous ne la cédez pas au silence, elle vient, vous la couchez sur la feuille et vous réinventez tout, en présence de toutes les langues qu’elle aime plus que tout… »21

Il ne s’agit bien évidemment pas ici de nier la nécessité d’étudier ces écrivains, ni les liens étroits tissés entre eux, mais de pointer, à l’instar de Michel le Bris dans le traité collectif Pour une Littérature Monde, que « le mot francophonie est devenu un obstacle, entérine une ségrégation. A preuve, le nombre pour le moins limité d’écrivains qui se revendiquent « francophones »… L’époque, croyons nous, oblige à penser un changement de coordonnées mentales – et donc de mots. »22

Changer de mot, nécessairement. Changer de coordonnées mentales également, nous l’avons vu, pour sortir de la situation de fait dans laquelle nous nous trouvons. Mais nous ajouterons un point : ce changement de coordonnées mentales doit s’accompagner de changements dans les faits. Sans cela, les mentalités ne pourront jamais vraiment évoluer, et les écrivains francophones continueront à entendre les propos que Nimrod rapporte (il relate l’amère anecdote d’un inconnu lui expliquant que « rien de ce qu’il décrit n’est africain », et lui expliquant ce qu’est l’Afrique), et dont beaucoup témoignent ; Gary Victor le déplore : « de l’autre côté, on attend toujours de nous une littérature qui frise à la limite un certain misérabilisme ou une littérature destinée à faire frissonner les trop bien nourris du Nord. »23

Mais dans quel sens changer de coordonnées mentales ? Peut-être en examinant cette proposition d’une « littérature monde en langue française », telle que la définit Mabanckou, dans le même ouvrage : « La littérature monde en langue française est la reconnaissance et la prise de conscience de notre apport à l’intelligence humaine, avec cet outil qu’est la langue française, cet outil que beaucoup ont hérité de manière conflictuelle, d’autres par choix, d’autres encore parce que leurs ancêtres étaient des Gaulois – mais faut-il passer notre existence à accuser le passé ou à bâtir un avenir ? Notre tâche est de suivre la marche de cette littérature monde en langue française, de tracer sommairement ses contours, de la regarder dans un ensemble plus étendu, plus éclaté, plus bruyant, c'est à dire le monde. » 24

Il s’agit donc, avec cette nouvelle conception de la littérature, de sortir de la dialectique centre périphérie, et d’entrer dans l’ère (ou l’aire) de la littérature monde, dans laquelle diverses galaxies se démarquent, selon les langues, toutes mises sur un même plan d’égalité. La littérature qui prend le nom de littérature monde, car ouverte (dans ses thématiques) sur le monde, mais aussi car consciente de la diversité de ses influences. Un écrivain caribéen est certes irrigué de sa culture et de culture française, mais aussi de culture hispanique ou nord américaine. D’autre part, notons le désir de l’écrivain de ne plus se ramener perpétuellement à ces problèmes de langue apprise ou non dans la douleur, mais d’aller de l’avant, vers une communauté que serait cette « littérature monde en langue française ».Un mouvement point en effet chez les écrivains francophones de ne plus s’auto-exiler de la littérature française, de ne plus jouer le jeu de ceux qui veulent les mettre à part. Nimrod de plaider « Cessons de considérer le français comme une langue étrangère. C’est nous rendre complices d’une attitude qui désavoue notre vocation »25

Cette piste de la « littérature monde » en est une parmi d’autres ; tous les écrivains ne la revendiquent pas, et elle reste un objet à définir plus avant. Mais il est intéressant de noter que les écrivains « francophones » souhaitent désormais dépasser le cadre dans lequel on les enferme à trop vouloir montrer leurs particularités, fut-ce sur un mode élogieux.

Nous ne remettons bien évidemment pas en cause les efforts pour une plus grande visibilité de ces écrivains, visibilité auprès du grand tout comme auprès des critiques et chercheurs, mais les enfermer dans un groupe, fut-ce pour les encenser, ne fait qu’entériner une ségrégation. Il nous semble donc que cette situation de fait est à combattre, institutionnellement, mais également par le lecteur, qui doit tenter de changer son approche et son appréhension de ces œuvres : il s’agit de trouver le délicat équilibre entre une lecture trop exotisante ou ethnographique, et une lecture qui nierait les différences culturelles présidant à l’écriture de telles œuvres, qu’il faut tout de même combler.

Notes de fin numériques:

1 Beniamino Michel (2003) « La francophonie littéraire », in Lieven D’Hulst et Jean-Marc Moura (éd.) Les études littéraires francophones : état des lieux, actes du colloque de mai 2002, Lille, éditions du Conseil Scientifique de l’Université Charles-de-Gaulle.
2 Riffard Claire (2006) « Francophonie littéraire : quelques réflexions autour des discours critiques », Lianes, http://www.lianes.org/Francophonie-litteraire-quelques-reflexions-autour-des-discours-critiques_a118.html
3 Halen Pierre, Le « système littéraire francophone » : quelques réflexions complémentaires, in Les études littéraires francophones : état des lieux, op. cit.
4 Ibid, p. 27.
5 Ibid.
6 Riffard Claire, op. cit.
7 Riffard Claire, op. cit.
8 Moura Jean-Marc (1999) Littératures francophones et théorie postcoloniale, Paris, PUF.
9 Nimrod (2007) « La nouvelle chose française : Pour une littérature décolonisée », in M Le Bris et J Rouaud, Pour une littérature monde, Paris, Gallimard Nrf, p. 232-233.
10 Ibid, p. 231.
11 Gauvin Lise (2003) « Autour du concept de littérature mineure », in J.P. Bertrand et L. Gauvin (dir.) Littératures mineures en langue majeure, Presses de l’Université de Montréal, p. 19.
12 Ibid, p. 19.
13 Ibid, p. 20.
14 Ibid, p.20.
15 Ibid, p. 21.
16 Ibid.
17 Ibid.
18 Beniamino Michel, op cit, p. 20.
19 Ibid, p. 24.
20 Ibid.
21 Raharimanana, « Le creuset des possibles », in Pour une littérature monde, p. 313.
22 Le Bris Michel, « Pour une littérature monde en français », in Pour une littérature monde, p. 45.
23 Victor Gary, « Littérature-monde ou liberté d’être », in Pour une littérature monde, p. 319
24 Mabanckou Alain, « Le chant de l’oiseau migrateur », in Pour une littérature monde, p. 65.
25 Nimrod, op.cit., p. 233.